Pharmacie des 2 Villes - Flux RSS de conseils santé Les conseils santé de Pharmacie des 2 Villes et dossiers sur les maladies et pathologies les plus courrantes. https://pharmaciedes2villes-charleville-mezieres.forumsante.com/conseils Sat, 21 Jun 2025 09:28:48 +0200 <![CDATA[Comprendre le vrai prix de vos médicaments]]> Vous l’avez peut-être constaté : un médicament contenant le même produit actif n’a parfois pas le même prix selon qu’il est remboursé ou acheté sans ordonnance. Vous vous demandez aussi si les génériques sont réellement moins chers que les médicaments de marque. Faisons ensemble un tour d’horizon des prix des médicaments.

Médicaments remboursés ou non : des prix très différents

Hier, vous ou votre pharmacien deviez coller les vignettes sur la demande de remboursement à l’Assurance maladie. Depuis un peu plus de 10 ans, les vignettes ont disparu des boîtes de médicaments. Désormais, il vous est possible de retrouver le prix d’un médicament remboursé sur la base de données publique des médicaments.

Le prix des médicaments remboursés est fixé par le Comité économique des produits de santé (CEPS). Il est identique sur l’ensemble du territoire. En revanche, les médicaments non remboursés bénéficient d’un prix libre. Celui-ci dépend de la politique commerciale de la pharmacie. Il peut donc être avantageux d’acheter un médicament non remboursé contenant le même principe actif et le même nombre de comprimés que le médicament remboursé.

Pour votre information, les médicaments remboursés bénéficient d’une TVA à 2,1 %, contre 10 % pour les non remboursés.
Il existe aussi des médicaments délivrés uniquement sur ordonnance dont les prix restent libres (certaines pilules, par exemple), faute d’avoir obtenu un prix de remboursement par l’Assurance maladie.

Même molécule, mais contenu variable

Un médicament acheté sans ordonnance ne contient parfois pas le même nombre de comprimés que celui qui vous a été délivré sur ordonnance, alors que le principe actif et le dosage sont identiques. Cela peut vous surprendre, surtout si la différence de prix est importante.

Cette situation s’explique par la dose ou le nombre de comprimés maximum autorisé par boîte pour une délivrance sans ordonnance. On parle alors de dose exonérée. Cette mesure vise à limiter le risque d’une prise inadéquate (trop longue) sans avis médical ou d’un mésusage (surdosage…).

Elle contribue aussi à améliorer l’observance : en adaptant la quantité au besoin immédiat, on incite à suivre la durée de traitement recommandée. De plus, ces limitations participent à une logique anti-gaspillage, en évitant la conservation inutile de médicaments non utilisés (MNU) à domicile, source fréquente d’automédication inappropriée ou de déchets médicaux.

Votre pharmacien pourra vous déconseiller l’achat de plusieurs boîtes. En règle générale, la durée de traitement des médicaments sans ordonnance ne doit pas dépasser 5 jours, et/ou doit être conforme à celle indiquée dans la notice du médicament[1].

Des médicaments remboursés…sans ordonnance

Depuis 2023, votre pharmacien peut prescrire et administrer certains vaccins pour les patients à partir de 11 ans, et, sous conditions, des antibiotiques pour une angine ou une cystite. Dans ces cas, vous bénéficiez du tiers payant.

Les médicaments génériques sont-ils moins chers ?

Un médicament générique est initialement 40 % moins cher que le médicament princeps au moment de la chute du brevet. Après 18 mois, son prix baisse encore de 7 %.

Il arrive aussi que le prix du princeps soit aligné sur celui du générique dans le cadre du tarif forfaitaire de responsabilité (TFR), lorsque les économies attendues ne sont pas au rendez-vous[2] ou à la demande du laboratoire du médicament princeps.

Selon l’Assurance maladie, les médicaments génériques permettent d’économiser actuellement 1,6 milliard d’euros par an[3].

Ce qu’il faut retenir

  • Lorsqu’un médicament est remboursé par l’Assurance maladie, son prix est fixé par le CEPS, qu’il soit délivré avec ou sans ordonnance.
  • Les médicaments non remboursés, vendus sans ordonnance, peuvent contenir le même principe actif et le même nombre de comprimés (ou parfois moins), mais leur prix est libre.

 

Références :   

- Suppression de la vignette : information aux pharmaciens.

- Règles générales de prescription et de délivrance des médicaments non soumis à prescription.

- Le médicament : un secteur dont les prix sont administrés 06032025.

- Pourquoi utiliser les médicaments génériques.

 

[1] https://www.vidal.fr/infos-pratiques/regles-generales-de-prescription-et-de-delivrance-medicaments-non-soumis-a-prescription-id16107.html

[2] Le médicament : un secteur dont les prix sont administrés 06032025 - https://www.leem.org/prix-resultats-et-fiscalite-des-entreprises

[3] Pourquoi utiliser les médicaments génériques - https://www.ameli.fr/hauts-de-seine/assure/sante/medicaments/comprendre-les-differents-medicaments/medicaments-generiques/interet-medicaments-generiques#:~:text=Les%20m%C3%A9dicaments%20g%C3%A9n%C3%A9riques%20permettent%20d,%C3%A9conomique%20et%20c'est%20civique%20!

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https://www.mesoigner.fr/conseils/762-comprendre-le-vrai-prix-de-vos-medicaments
<![CDATA[Comment retirer une écharde ?]]> Comment retirer une écharde ?

Une écharde est un petit morceau de bois, verre, métal ou tout autre matériau pointu qui s'est enfoncé dans la peau. Cela peut provoquer une douleur et une inflammation, et nécessite parfois d'être retiré avec précaution pour éviter toute complication.

Découvrez comment l’enlever correctement !

 

 

  1. Désinfecter la zone autour de l'écharde avec de l'alcool ou un antiseptique pour éviter toute infection.
  2. Utiliser des pinces à écharde propres pour attraper délicatement l'écharde.
  3. Tirer doucement sur l'écharde dans le sens de sa croissance pour l'extraire complètement.
  4. Si l'écharde est profondément enfoncée, utiliser une aiguille stérilisée pour la pousser légèrement vers la surface avant de l'extraire avec les pinces.
  5. Une fois l'écharde retirée, nettoyer de nouveau la plaie avec de l'alcool ou de l'antiseptique.
  6. Couvrir la plaie avec un pansement propre pour éviter tout risque d'infection et surveiller l'évolution de la plaie.

N'oubliez pas de désinfecter après l'extraction de l'écharde !

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https://www.mesoigner.fr/conseils/583-comment-retirer-une-echarde
<![CDATA[Rétention d’eau : que faire ?]]> La rétention d’eau, aussi appelée œdème, est un trouble fréquent qui touche de nombreuses personnes, en particulier les femmes. Elle se manifeste par une accumulation excessive de liquide dans les tissus, provoquant un gonflement souvent localisé au niveau des jambes, des chevilles, des pieds ou encore des mains. Ce phénomène peut s’avérer inconfortable au quotidien, mais rassurez-vous : il existe des solutions efficaces pour en réduire les effets.

Quels sont les symptômes de la rétention d’eau ?

Les signes les plus fréquents sont :

  • Sensation de jambes lourdes ou gonflées
  • Chevilles enflées, surtout en fin de journée
  • Ballonnements
  • Prise de poids légère mais rapide
  • Marques visibles sur la peau après avoir retiré des chaussettes ou des bijoux

Parfois, la rétention d’eau s’accompagne aussi de ballonnements ou d’une prise de poids légère mais rapide. Elle peut être plus marquée en été, en période prémenstruelle, pendant la grossesse ou lorsque l’on reste longtemps en position assise ou debout.

Quelles sont les causes de la rétention d’eau ?

La rétention d’eau peut avoir plusieurs origines, souvent liées au mode de vie, aux hormones ou à un trouble de la circulation. Dans certains cas, elle peut aussi être le signe d’un problème de santé plus sérieux. Il est important d’identifier la cause pour pouvoir agir efficacement.

Les hormones

Chez les femmes, les variations hormonales jouent un rôle important. La rétention d’eau est fréquente avant les règles, pendant la grossesse ou à la ménopause. Ces périodes favorisent un déséquilibre des fluides dans l’organisme.

Une mauvaise circulation

Quand le sang circule mal, notamment dans les jambes, l’eau a tendance à stagner dans les tissus. Cela peut être dû à une insuffisance veineuse ou lymphatique, mais aussi à une station debout ou assise prolongée.

L’alimentation

Un excès de sel dans l’alimentation favorise la rétention d’eau, car le sodium retient les liquides. Un apport insuffisant en protéines ou en potassium peut aussi perturber l’équilibre hydrique du corps.

La sédentarité

Le manque de mouvement ralentit la circulation sanguine et lymphatique, ce qui peut entraîner des gonflements, en particulier au niveau des jambes et des chevilles.

Certains médicaments

Des traitements comme les anti-inflammatoires, les corticoïdes, certains antihypertenseurs ou traitements hormonaux peuvent provoquer une rétention d’eau en tant qu’effet secondaire.

Des pathologies sous-jacentes

Dans de rares cas, la rétention d’eau peut révéler un problème de santé comme une insuffisance cardiaque, rénale, hépatique ou un trouble hormonal (comme l’hypothyroïdie). Si elle devient chronique ou s’accompagne d’autres symptômes, il est important de consulter un médecin.

Que faire pour lutter contre la rétention d’eau ? Les bons réflexes

1. Adopter une bonne hygiène de vie

  • Réduire la consommation de sel, car il favorise la rétention des liquides.
  • Boire suffisamment d’eau (1,5 à 2 litres par jour) pour aider les reins à éliminer les toxines.
  • Favoriser les aliments drainants : concombre, asperge, ananas, poireau...
  • Limiter l’alcool et les plats industriels, souvent trop riches en sel.

2. Bouger régulièrement

L’activité physique stimule la circulation sanguine et lymphatique. Privilégiez :

  • La marche, la natation, ou encore le vélo
  • Des exercices d’étirement ou de relaxation pour relancer le drainage

3. Soutenir la circulation

  • Utiliser des bas ou chaussettes de contention, sur conseil de votre pharmacien
  • Surélever les jambes quelques minutes par jour
  • Éviter les vêtements trop serrés

4. Miser sur des solutions naturelles

Certaines plantes aux propriétés diurétiques ou veinotoniques peuvent vous aider :

  • La vigne rouge
  • Le fragon petit houx
  • Le cassis
  • La reine-des-prés
  • Le pissenlit

Vous pouvez les trouver sous forme de tisanes, compléments alimentaires ou ampoules. N’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien.

5. Le massage et le drainage lymphatique

Le drainage lymphatique manuel ou mécanique (pressothérapie) aide à relancer la circulation des fluides. Un auto-massage des jambes, toujours du bas vers le haut, peut aussi soulager efficacement.

Quand faut-il consulter un professionnel de santé ?

Si la rétention d’eau devient chronique, qu’elle s’aggrave ou s’accompagne de douleurs, il est important de consulter un médecin. Dans certains cas, elle peut être le symptôme d’une pathologie sous-jacente, comme une insuffisance veineuse, cardiaque ou rénale, qui nécessite une prise en charge médicale.

Vous avez des questions ou souhaitez être accompagné ?

N’hésitez pas à venir en parler avec votre pharmacien. Nous sommes là pour vous conseiller et vous orienter vers les solutions les plus efficaces, qu’elles soient naturelles ou médicamenteuses.

Sources :

https://www.ameli.fr
https://www.vidal.fr
https://www.passeportsante.net

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https://www.mesoigner.fr/conseils/761-retention-deau-que-faire
<![CDATA[Les traitements de la douleur sous ordonnance : ce qu’il faut savoir]]> Votre médecin ou votre dentiste vous a peut-être déjà prescrit des antalgiques sous ordonnance. Il s’agit principalement d’opioïdes dits « faibles », ou antalgiques de palier II. Ces médicaments contiennent de la poudre d’opium (substance naturelle extraite du pavot), de la codéine ou un principe actif de synthèse tel que le tramadol. Ils sont prescrits lors de douleurs modérées à intenses et ne doivent pas être confondus avec les opioïdes forts comme la morphine ou le fentanyl, classés comme stupéfiants dont la dispensation est strictement réglementée.

Pourquoi parle-t-on d’opioïdes “faibles” ?

L’action de ces antalgiques est qualifiée de « faible » car :

  • elle est moins puissante que celle de la morphine sur les récepteurs cérébraux de la douleur ;
  • ou bien elle dépend d’un processus de métabolisation sous forme de morphine, comme c’est le cas pour la codéine.

Le tramadol, bien que bénéficiant des effets modulateurs de la sérotonine sur les voies de la douleur n’est indiqué que pour le traitement des douleurs modérées à intenses.

Quels sont les risques d’un mauvais usage des opioïdes faibles ?

Un usage raisonné sous contrôle médical régulier est nécessaire. Ces médicaments sont utiles et efficaces pour combattre certaines douleurs spécifiques, voire chroniques (plus de 3 mois), comme les lombalgies ou l’arthrose, lorsque le paracétamol ou l’ibuprofène (antalgiques de palier I) ne suffisent plus. A contrario, la prise de ces antalgiques n’est pas recommandée lors de crises migraineuses par exemple.

Un mauvais usage ou un surdosage, même avec des opioïdes dits « faibles », peut favoriser une addiction, c’est-à-dire un besoin non contrôlable de prise et/ou la nécessité d’augmenter les doses. Ce mésusage conduit à une impossibilité de se passer du médicament alors que son efficacité sur la douleur peut diminuer.

Selon la Haute autorité de santé (HAS), ce trouble de l’usage des opioïdes (TUO) peut être évité en respectant : les doses prescrites, les horaires de prise, la durée de traitement et la voie d’administration.

Conscientes de ce risque, les autorités de santé ont limité la prescription à une durée de 3 mois sur ordonnance sécurisée pour les traitements chroniques et la mise à disposition de boîtes de 7 jours de traitement par tramadol pour les douleurs aiguës.

Effets secondaires des antalgiques opioïdes : soyez attentif aux signes d’alerte

La HAS (Haute autorité de santé) recommande de prendre contact avec votre médecin ou votre pharmacien en cas d’apparition des effets indésirables suivants :

  • nausées, vomissements
  • constipation, difficultés à uriner
  • démangeaisons, tremblements
  • confusion, troubles de la vigilance ou de l’humeur
  • troubles cognitifs, troubles du sommeil ou de la libido.

Le tramadol, notamment, peut entraîner de la somnolence, des vertiges ou une sensation d’ébriété. Une prudence particulière est donc nécessaire lors des premières prises ou en cas de modification de la posologie, surtout si vous devez conduire ou vous déplacer.

De même, il est souhaitable d’informer votre médecin et/ou votre pharmacien de la prise d’un opioïde faible, car il peut y avoir des interactions médicamenteuses dangereuses, notamment avec les anxiolytiques, les hypnotiques et les neuroleptiques.

Il convient également de ne pas dépasser la dose maximale de paracétamol (4 g/jour), voire moins chez les personnes à risque, en tenant compte des associations paracétamol + codéine, paracétamol + tramadol ou paracétamol + poudre d’opium.

En cas de grossesse, l’usage de tout antalgique doit respecter rigoureusement la prescription, et une automédication sans l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien est plus spécialement déconseillée.

Bonnes pratiques avec les antalgiques sur ordonnance

Ne jamais utiliser ces médicaments en automédication.

Il est essentiel de respecter les indications de l’ordonnance (doses prescrites, horaires de prise, durée de traitement, la voie d’administration).

En cas de traitement de plus de 7 jours, n’hésitez pas à faire part à votre pharmacien ou à votre médecin de la survenue d’un trouble d’usage ou tout effet indésirable des opioïdes.

Pour le traitement d’une douleur chronique (3 mois ou plus), il est nécessaire que votre médecin puisse réévaluer régulièrement l’utilité et l’efficacité du traitement.

 

Références :

Les voies de la douleur - anesthesiologie.umontreal.ca/wp-content/uploads/sites/33/Chap-1-Les-Voies-de-la-Douleur.pdf

Douleurs chroniques Prévenir le risque de surdose d’opioïdes- HAS 2023

Résumé caractéristique produit tramadol - Base de données publique des médicaments

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https://www.mesoigner.fr/conseils/760-les-traitements-de-la-douleur-sous-ordonnance-ce-quil-faut-savoir
<![CDATA[Comment se laver les dents correctement ?]]> Comment bien se laver les dents ? Les bons gestes pour une bouche en bonne santé !

Un bon brossage, c’est la base d’une hygiène bucco-dentaire efficace. Voici les conseils essentiels pour bien se laver les dents !

Et bien sûr, consultez votre dentiste au moins 1 fois par an pour un contrôle.

 

Lavez vous les dents au moins deux fois par jour (matin et soir, plus le midi si possible) durant deux minutes avec une brosse à dents souple de préférence :

  1. Mouillez votre brosse et ajoutez une petite quantité de dentifrice.
  2. Brossez-vous de la gencive vers la dent, la brosse inclinée à 45°.
  3. Brossez l'extérieur et l'intérieur des dents.
  4. Brossez ensuite le dessus des dents.
  5. Puis la langue pour éviter la mauvaise haleine.
  6. Rincez votre bouche et la brosse à dent.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/610-comment-se-laver-les-dents-correctement
<![CDATA[Paracétamol ou ibuprofène, quelles différences ?]]> Choisir entre paracétamol et ibuprofène pour soulager une douleur ne devrait pas poser de problème, à condition de bien connaître leurs différences en termes de dosage, de mode d’action et parfois d’indications.

Une question de dose ?

Pour un adulte, un comprimé contient 500 mg ou 1 gramme de paracétamol, et 200 ou 400 mg d’ibuprofène. La dose maximale de paracétamol est de 3 grammes par jour (4 grammes lorsqu’elle est prescrite par un médecin). Celle de l’ibuprofène est de 1,2 gramme par jour.

Rappelons qu’en dehors d’une prescription médicale, il faut, pour l’un comme pour l’autre, prendre la dose efficace la plus faible, pendant la durée la plus courte possible, en respectant un délai d’au moins 4 heures entre deux prises, voire plus prudemment de 6 heures. Ce délai peut être porté à 8 heures pour le paracétamol, notamment en cas d’insuffisance rénale ou de risque d’hépatotoxicité [1].

Comment agissent le paracétamol et l’ibuprofène dans le corps ? Modes d’action

Alors que l’ibuprofène appartient à la classe des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), le paracétamol, en France, n’a pas réellement de classe thérapeutique définie en lien avec son mode d’action, tant celui-ci reste complexe. On s’interroge donc toujours sur son mode d’action, contrairement à celui de l’ibuprofène, bien connu, puisqu’il agit en empêchant la production de médiateurs de l’inflammation (les prostaglandines). Cette action, dite périphérique, consiste à contrecarrer l’excitation des terminaisons nerveuses douloureuses par les prostaglandines, directement au niveau de la lésion.

Cette différence de mode d’action permet, sous certaines conditions et dans le cadre d’un bon usage, de prendre les deux médicaments au cours d’une même journée [2].

Paracétamol et ibuprofène : une efficacité plus ou moins spécifique

Le paracétamol et l’ibuprofène sont tous deux des antalgiques. Toutefois, l’action de l’ibuprofène sur les prostaglandines lui assure une meilleure efficacité pour traiter certaines pathologies liées à un processus inflammatoire, comme les règles douloureuses ou les crises migraineuses (après un premier avis médical). Néanmoins, son effet anti-inflammatoire n’apparaît qu’à des doses supérieures à celles généralement recommandées.

En revanche, les autorités de santé privilégient le paracétamol comme antalgique de première intention, en raison de sa bonne tolérance.

Des limites d’utilisation à connaître

Le paracétamol bénéficie généralement d’une bonne tolérance, avec peu d’effets indésirables lorsqu’il est utilisé sur une courte durée et à la dose efficace la plus faible possible. Son utilisation est possible chez les personnes fragiles, comme les femmes enceintes ou allaitantes.

À contrario, l’ibuprofène n’est pas recommandé aux femmes enceintes et totalement contre-indiqué dans le dernier trimestre de la grossesse. Sa prise est également déconseillée, entre autres, chez les personnes ayant des antécédents ou un risque d’ulcères liés aux AINS. Il est préférable de ne pas l’utiliser sans avis médical en cas de pathologies chroniques. Il est aussi à proscrire en cas d’antécédents d’asthme ou d’allergie après la prise d’un AINS, y compris l’aspirine. La prudence est de mise en cas de suspicion d’infection respiratoire ou cutanée (par exemple, pneumonies bactériennes ou infections de la peau liées à la varicelle).

Dans ce "match" de la tolérance, le paracétamol sort globalement gagnant, sauf chez les adultes de faible poids (moins de 50 kg) ou en cas d’alcoolisme chronique, qui peuvent être plus sensibles à une atteinte hépatique grave due à un défaut de détoxication d’un métabolite hépatotoxique du paracétamol.

Dans tous les cas, que ce soit pour le paracétamol ou pour l’ibuprofène, un usage de plus de 3 jours en cas de fièvre, ou de plus de 5 jours en cas de douleur, mérite un avis médical. Il est toujours utile de demander conseil à votre pharmacien, et d’autant plus si des symptômes inhabituels surviennent après la prise.

Ce qu’il faut retenir pour un usage sûr des antalgiques

Paracétamol et ibuprofène sont des médicaments efficaces et facilement accessibles, qu’il faut pourtant utiliser avec prudence et uniquement lorsqu’ils peuvent être efficaces (douleurs faibles à modérées).

- L’ibuprofène est plus indiqué pour traiter des douleurs spécifiques, comme les règles douloureuses
- Le paracétamol présente l’avantage de pouvoir être utilisé pendant la grossesse, sous certaines conditions.

Toute utilisation sans avis médical pendant plus de 3 jours en cas de fièvre, ou plus de 5 jours en cas de douleur, est déconseillée. En cas de doute, en particulier si vous souffrez d’une pathologie cardiaque, rénale ou hépatique, il est essentiel de consulter la notice des médicaments et de demander conseil à votre pharmacien, ou si nécessaire, à votre médecin.

 

Références :                                                                                                                      

Paracétamol : sécurisation de la dispensation - 08 avril 2025 - https://www.ameli.fr/hauts-de-seine/pharmacien/sante-prevention/paracetamol-securisation-de-la-dispensation

Article Paracétamol - Pharmacomédicale https://pharmacomedicale.org/medicaments/par-specialites/item/paracetamol

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : ibuprofène, kétoprofène, acide acétylsalicylique… - ANSM -https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/medicaments-de-la-douleur/les-anti-inflammatoires-non-steroidiens-ains-ibuprofene-ketoprofene-acide-acetylsalicylique

Fiches résumé caractéristique du produit ibuprofène 200 et 400 mg et paracétamol 500 et 1000 mg - Base de données publique des médicaments.

 

[1] Paracétamol : sécurisation de la dispensation - 08 avril 2025 - https://www.ameli.fr/hauts-de-seine/pharmacien/sante-prevention/paracetamol-securisation-de-la-dispensation

[2] https://pharmacomedicale.org/medicaments/par-specialites/item/paracetamol

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https://www.mesoigner.fr/conseils/759-paracetamol-ou-ibuprofene-quelles-differences
<![CDATA[Comment retirer une tique ?]]> Comment retirer une tique ?

Lors d’une promenade en forêt ou au jardin, une tique peut facilement s’accrocher à la peau.

Une tique mal retirée peut entraîner des complications, notamment la transmission de maladies comme la maladie de Lyme.
Retrouvez les bons reflexes pour retirer correctement une tique.

En cas de doute ou si des signes inhabituels apparaissent (rougeur, fièvre, fatigue…), consultez un professionnel de santé.

 

 

  1. Retirez la tique dans les 24h pour éviter les maladies
  2. Avec un tire-tique, saisissez la tique au plus près possible de la peau
  3. Retirez-la en tournant le tire-tique sur lui même
  4. Assurez-vous de ne pas laisser la tête dans votre peau
  5. Désinfectez la zone de piqûre, vos mains et le tire-tique
  6. Surveillez les signes d'infection les semaines qui suivent

En savoir plus dans notre article Comment se protéger des tiques et de la maladie de Lyme ?

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https://www.mesoigner.fr/conseils/636-comment-retirer-une-tique
<![CDATA[Mal de tête ou migraine : comment faire la différence ?]]> Qui n’a pas dit dans sa vie : « j’ai mal à la tête ! » ou « je vais prendre un cachet parce que j’ai la migraine ! » ? Rien de plus banal en effet. Mais en êtes-vous bien sûr ?

Votre pharmacien peut être utile pour vous aider à évaluer ce qui peut se cacher derrière ce « petit mal » de tous les jours qui mérite parfois de ne pas être négligé.

Mal de tête ou céphalée ?

Le mal de tête est ce que l’on ressent. Médicalement, le mal de tête est une céphalée. Elle se définit comme : « (…) une douleur dans une partie de la tête, y compris le crâne, le haut du cou, le visage et l’intérieur de la tête »[1].

La céphalée dite de tension est la plus fréquente. La personne a l’impression que sa tête est enfermée dans un étau ou dans un casque.

Il existe une différence entre le symptôme (le mal de tête) et la pathologie (la céphalée). Elle peut être sans gravité et sans lendemain ou devenir une pathologie chronique en s’installant au fil du temps.

On parle d’une céphalée primaire lorsqu’elle n’est pas la conséquence d’une autre pathologie et secondaire lorsque cela est le cas.

À ce stade, on peut conclure qu’un mal de tête qui ne cède pas rapidement, qui n’est pas habituel, ou qui devient de plus en plus fréquent mérite un avis médical.

Comment distinguer un mal de tête d’une migraine ?

Ce type de céphalée se manifeste par crise et généralement par une douleur unilatérale et/ou pulsatile (sentiment de sentir les battements du cœur dans la tête). Elle est aggravée par le mouvement.

La migraine est un handicap dans la vie quotidienne, empêchant par exemple de monter les escaliers. Elle peut durer de quelques heures à 2 ou 3 jours[2].

La crise migraineuse est aussi associée à des nausées, voire des vomissements, et/ou une hypersensibilité à la lumière et au bruit (photophobie et phonophobie)[3].

Certaines migraines se déroulent comme au théâtre en plusieurs actes. La pièce s’ouvre comme une tempête annoncée par des auras c’est-à-dire des troubles visuels, sensitifs, du langage et/ou de la parole, ou bien encore par exemple des fourmillements ou d’engourdissement d’une main ou de la face. Ce premier acte dure entre 5 minutes et une heure, puis la céphalée s’installe et c’est ainsi que le second acte commence et se poursuit sur parfois 48 à 72 heures.

Migraine et mal de tête : des troubles parfois grave ou handicapants

Une personne souffrant de céphalée de tension ou de migraine est souvent handicapée dans sa vie personnelle et/ou professionnelle. Mais heureusement, sauf si elles sont la conséquence d’une autre pathologie, les céphalées ne sont pas graves. En d’autres termes, elles n’ont pas de conséquences sur l’état de santé en ne le dégradant pas. En revanche, elles sont souvent particulièrement douloureusement intenses ou fortes.

À titre général, une douleur de forte intensité ne signe pas obligatoirement la gravité ou l’aggravation d’une maladie. Le diabète par exemple est une pathologie silencieuse et pourtant grave puisqu’il favorise la dégradation de l’état de santé.

Pour autant, un mal de tête qui apparait sans raison particulière avec une forte intensité, de façon inhabituelle et qui s’installe voire s’aggrave dans la durée, doit être pris en charge médicalement.

Céphalées, migraines et automédication : attention aux risques

Malheureusement, encore trop souvent de personnes souffrant de céphalées ont recours à une automédication sans avis médical. Ce mésusage conduit peu à peu à l’aggravation de leurs céphalées par « abus médicamenteux ». Les crises se rapprochent et deviennent de plus en plus intenses et peuvent même être quotidiennes.

De plus, tous les antalgiques sous prescription ou non sont différemment efficaces pour le traitement des céphalées ou sont déconseillés.

Il est ainsi recommandé par les autorités de santé de traiter une crise migraineuse, surtout si elle est d’intensité modérée à sévère, en première intention avec un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) — comme l’ibuprofène (400 mg en une prise chez l’adulte) ou l’aspirine — plutôt qu’avec du paracétamol.

La prise d’opioïdes comme le tramadol est déconseillée[4]. 

De même, la poursuite plus de 5 jours du traitement d’une douleur doit bénéficier d’un avis médical[5].

Alors que faire face à un mal de tête ?

Il est tout à fait normal d’avoir mal à la tête lorsque l’on a de la fièvre ou que l’on est déshydraté ou stressé ou que l’on manque de sommeil. La première des choses à faire est de soulager la douleur par un comprimé de paracétamol à dose efficace la plus faible possible (500mg à maximum 1 gramme par prise et 3 prises espacées de 6 heures) puis de s’assurer de bien s’hydrater en buvant entre 1 litre et demi et deux litres d’eau par jour[6] plus particulièrement lorsque l’on a de la fièvre ou que l’on risque une insolation. L’application d’un coussin froid peut aussi être une solution pour se soulager.

Bien évidemment, si la douleur est très intense ou ne cède pas avec un antalgique sans ordonnance, il est inutile d’augmenter la dose ou de reprendre un comprimé sans attendre le délai minimum entre deux prises ou de persévérer à s’automédiquer sans le conseil d’un pharmacien.

Cependant, si la personne connait bien les symptômes avant-coureurs de sa pathologie (céphalée de tension ou de migraine), elle utilisera à bon escient les traitements qui lui ont été prescrits avant que la crise puisse s’installer.

 

Références :

[1] Céphalée article site MSD manuels - https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-du-cerveau-de-la-moelle-épinière-et-des-nerfs/céphalées/présentation-des-céphalées

[2] Céphalées — OMS - https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/headache-disorders

[3] Migraine — Inserm - https://www.inserm.fr/dossier/migraine/#

[4] HAS - Bon usage des médicaments opioïdes : antalgie, prévention et prise en charge du trouble de l’usage et des surdoses

[5] Recommandation de bonne pratique - Mis en ligne le 24 mars 2022

[6] Bien utiliser les médicaments antalgiques contre la douleur - 26 février 2025 - https://www.ameli.fr/hauts-de-seine/assure/sante/medicaments/utiliser-recycler-medicaments/utiliser-antalgiques

[7] Comment lutter contre la migraine et les maux de tête ? - 23 Mai, 2022- https://pasteur-lille.fr/2022/05/23/remedes-migraines-maux-tete/#:~:text=Les%20maux%20de%20tête%20et,déshydratation%2C%20exposition%20à%20certaines%20substances…

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https://www.mesoigner.fr/conseils/758-mal-de-tete-ou-migraine-comment-faire-la-difference
<![CDATA[Comment prendre correctement un comprimé effervescent ?]]> Comment prendre correctement un comprimé effervescent ?


Pour une efficacité optimale, il est important de le dissoudre dans 200 ml d’eau plate à température ambiante, puis d’attendre sa dissolution complète avant de boire la solution immédiatement.

Un geste simple, mais essentiel pour que le traitement agisse correctement.
En cas de doute, demandez conseil à votre pharmacien ou à votre professionnel de santé.

  1. Prenez un verre propre, d’une taille normale (environ 250 ml).
  2. Remplissez le verre avec 200 ml d’eau plate, à température ambiante. N’utilisez pas d’eau chaude ni gazeuse, sauf indication particulière.
  3. Ouvrez soigneusement l’emballage du comprimé sans le casser.
  4. Plongez le comprimé dans le verre. Un dégagement gazeux se produit immédiatement.
  5. Attendez que le comprimé soit totalement dissous, cela prend entre 2 et 5 minutes.
  6. Une fois le comprimé dissous, buvez tout le contenu du verre immédiatement, pour que le médicament soit bien efficace.
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<![CDATA[Ostéoporose : pour que l’os vive !]]> Nous croyons tous intuitivement que l’os est inerte. La biologie nous assure du contraire. L’os est un organe bien vivant. Son renouvellement est constant. Il doit se détruire pour mieux se reconstruire. Sans ce processus régulier, il finit par se fragiliser et se fracture. On parle alors d’ostéoporose.

Qu’est-ce que l’ostéoporose ?

L’ostéoporose est une maladie osseuse fréquente, notamment après 50 ans.Elle est caractérisée par une diminution de la densité de l’os rendant les os plus fragiles et donc plus sujets aux fractures. Les zones les plus à risque sont le poignet, les vertèbres et l’extrémité supérieure du fémur. Il arrive aussi qu’un simple tassement vertébral entraîne des douleurs.  

  • Les femmes sont plus susceptibles de subir une ostéoporose au moment de la ménopause lorsque le taux des estrogènes diminue en entrainant une limitation du processus optimal entre destruction et reconstitution de l’os ou remodelage.  

  • Les hommes peuvent aussi subir une ostéoporose. Bien qu’ils soient moins nombreux à être touchés, ils peuvent faire face à de l’ostéoporose musculine notamment à un certain âge, avec certaines pathologies ou à la suite de traitements spécifiques. 

Des chiffres alarmants sur l’ostéoporose en France 

En France, le nombre de personnes atteintes d’ostéoporose associé ou non avec des fractures était estimé à près de 4 millions en 2019, soit 5,5 % de la population totale. On évalue qu’aux alentours de 65 ans, 39 % des femmes souffrent d’ostéoporose. Cette proportion s’élève à 70 % pour les femmes de 80 ans et plus. Cette situation risque de s’aggraver avec le vieillissement de la population.

L’ostéoporose post-ménopausique représente près de 90 % des ostéoporoses, on estime qu’elle touche 1 femme sur 3 après 50 ans, soit près de 5 millions de femmes françaises.

Qui est concerné par l’ostéoporose ? 

Certaines situations doivent alerter sur un possible risque d’ostéoporose. Si vous ou une personne de votre entourage as chuté sans raison et plus particulièrement de sa hauteur et s’est fracturé par exemple le poignet. Il y a de forte chance pour que cela ne soit pas accidentel et qu’elle souffre d’ostéoporose. Même en l’absence de fracture, toute chute chez une personne âgée doit faire l’objet d’une évaluation médicale. 

Chez les femmes, la ménopause constitue la principale cause de l’ostéoporose. La chute du taux d’ostéogènes perturbe le remodelage de l’os naturel, rendant les os plus vulnérables. Ces hormones jouent un rôle essentiel dans la constitution puis le maintien du capital minéral osseux tout au long de la vie. 

Les personnes souffrantes de pathologies chroniques (diabète par exemple) sont plus susceptibles de subir une ostéoporose et d’autant plus en cas de maladies inflammatoires chroniques des articulations ou du tube digestif. 

Comportements et maladies associées à surveiller 

Certains traitements médicamenteux, pourtant couramment prescrits, peuvent avoir un impact négatif sur la santé osseuse. C’est notamment le cas des corticoïdes pris par voie orale, de certains antidépresseurs, des traitements contre l’acidité gastrique (inhibiteurs de la pompe à protons), ou encore des traitements de prévention d’une récidive de cancer du sein. Lorsqu’ils sont utilisés sur le long terme, ces médicaments peuvent perturber le renouvellement osseux et favoriser la déminéralisation. 

Les fumeurs et/ou une consommation de plus de deux verres (25 cl de vin par exemple) d’alcool par jour ou encore l’absence d’activité physique favorisent aussi la fragilité osseuse.

Si vous souffrez déjà d’ostéoporose

Les sociétés savantes recommandent le régime alimentaire, dit crétois. Celui-ci consiste en un apport en : fruits et légumes; légumineuses; céréales; huile d’olive; produits laitiers (1-2/j); poisson; viande de façon occasionnelle.

Un dosage et le plus souvent une supplémentation en vitamine D sont aussi recommandés.

En cas de ménopause, votre médecin peut vous prescrire selon votre situation et le stade de la maladie un apport d’estrogène ou des traitements à action estrogénique plus sélective sur le tissu osseux. Le plus souvent, il peut aussi vous proposer un traitement au long cours favorisant la captation par l’os du calcium (biphosphonate) associé ou non avec un apport en calcium.

D’autres traitements injectables pour des stades plus avancés de la maladie font aussi partie de l’arsenal thérapeutique de votre médecin.

Le rôle clé de votre pharmacien dans le suivi de l’ostéoporose 

En cas de chute, n’hésitez pas à en parler à votre pharmacien et/ou à votre médecin plus particulièrement si elles n’ont pas de cause accidentelle. Le meilleur moyen de lutter contre l’ostéoporose est d’être suivi médicalement dès l’apparition des premiers signes de la ménopause, votre pharmacien pourra vous conseiller en facilitant votre prise en charge.

Les traitements les plus fréquemment prescris sont les biphosphates. Leurs modalités de prise doivent être connu pour en faire un bon usage. Votre pharmacien vous y aidera en vous rappelant par exemple les dates de prise et ainsi en favoriser la meilleure observance possible, car l’efficacité des thérapeutiques se construit dans la durée.

Enfin son conseil pour favoriser une activité physique adaptée à votre situation et ses encouragements vous seront certainement profitables.

 

Référence :

Dossier Inserm Ostéoporose -Des os fragilisés à risque de fracture PUBLIÉ LE : 10/10/2023

Os brisés, vies brisées : une feuille de route pour résoudre la crise des fractures de fragilité en France -International osteoporitis fondation (IOF)

J.-M. Pouillès a, A. Gosset a, F. Trèmollieres Ménopause, traitement hormonal de ménopause et ostéoporose. RPC Les femmes ménopausées du CNGOF et du GEMVi — Gynécologie Obstétrique Fertilité ́ & Sénologie 49 (2021) 420–437

Fiche HAS • Bon usage des médicaments de l’ostéoporose • janvier 2023

Synthèse HAS Personnes âgées à risque de chute : Prescription d’activité physique Validée par le Collège le 28 mars 2024

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https://www.mesoigner.fr/conseils/754-osteoporose-pour-que-los-vive